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Whatever the amount is, the freelance journalist’s seniority bonus has to be added from the basic wage

The French Supreme Court stated in a case dated of February 4^th, 2009, that when freelance journalists (“pigistes”) fulfill the seniority conditions to obtain a seniority bonus, their wage tally with the professional qualifications have to be increased regarding to this bonus.

 

In this case, a freelance journalist claimed for a back seniority bonus and related days off, by enforcement of the articles 22 and 23 of the Professional Journalists National Collective Agreement.

 

The Court of Appeal confirmed by the Supreme Court, considers that, regarding to the collective agreement provisions, wages increased by a seniority bonus constitutes the minimum amount that anyone must receive for one month period of normal work.

 

The seniority bonus only constitutes an increase of the minimum guaranteed wage and not a bonus added to the wage, never mind its amount.

 

No matter if the wages are not wholly less than the minimum wage (SMIC) or the minimum tariff of the freelance journalist piecework.

 

Frédéric CHHUM / Anissa YEFTENE

Quel que soit le montant, la prime d’ancienneté des pigistes s’ajoute à leur salaire de base

La Chambre sociale de la Cour de cassation a affirmé dans une affaire du 4 février 2009, que lorsque les pigistes remplissent les conditions d’ancienneté nécessaires pour obtenir une prime d’ancienneté, leurs salaires correspondant aux qualifications professionnelles doivent être majorés de cette prime.

 

En l’espèce un pigiste réclamait un rappel de primes d’ancienneté et de congés payés afférents, en application des articles 22 et 23 de la convention collective nationale des journalistes professionnels.

 

La Cour d’appel confirmée en cassation, considère qu’au regard de ces dispositions conventionnelles, les salaires majorés d’une prime d’ancienneté constituent la somme minimum que chacun doit percevoir pour la durée d’un mois de travail normal.

 

La prime d’ancienneté ne constitue donc qu’une majoration du salaire minimum garanti, et en aucun cas une prime s’ajoutant au salaire, peu important son montant.

 

Il n’est donc pas tenu égard du fait que les salaires ne soient pas globalement inférieurs au SMIC ou au tarif minimum de la pige.

 

Frédéric CHHUM / Anissa YEFTENE